Pour les enfants : http://www.pecrot.be/2021/01/24/qr-code-3/
En 1952, Monsieur Bellefroid (pisciculteur) demande l’autorisation de créer un étang à Pécrot. En effet, à ce moment, toute la vallée de la Dyle (Gastuche, Archennes, Pécrot et Weert-Saint-Georges) est dédiée à la reproduction de poissons.
La Marbaise passait à cette époque au milieu du terrain actuel de l’étang. Un chemin de promenade la longeait d’ailleurs. Mr Bellefroid fera dévier la rivière estimant qu’il y avait suffisamment de sources pour alimenter l’étang.
Vous pouvez encore voir cette déviation de nos jours. Lorsque vous prenez le sentier vers l’étang (en suivant les panneaux fléchés), la Marbaise est à votre droite. Au bout ce sentier, en passant le petit pont, vous constaterez que la Marbaise fait un coude vers la gauche. Elle ne rejoindra à aucun moment l’étang.
Des peupliers seront coupés. Mais l’eau va monter très vite et les peupliers qui se trouvaient au milieu de l’étang n’auront pas le temps d’être dessouchés. De ce fait, les souches subsistent toujours au milieu de l’étang.
Il s’agissait alors d’une pisciculture extensive, ce qui implique que l’étang est curé tous les 4 ans. Le dernier curage aura lieu en octobre 1975.
En 1976, suite à la sécheresse, Mr Bellefroid constate que l’eau ne remonte pas et il demande à la commune de Bossut-Gottechain, dont faisait partie Pécrot, de reprendre la gestion de l’étang qui devint alors un bien communal. Depuis la fusion des communes, Bossut-Gottechain fait partie de Grez-Doiceau et l’étang est donc sa propriété.
En 1980, les Amis du Parc de la Dyle (association locale active dans la défense de l’environnement et des zones humides en particulier) demandent au pouvoir communal de pouvoir gérer cette zone humide, ce qui leur est accordé. En 1982, une vingtaine de pêcheurs obtiennent l’autorisation de pêcher dans l’étang.
En 1985, Mr Oscar Maricq, le témoin de cette histoire, découvre l’étang et décide de l’entretenir ainsi que ses rives. Il se lance comme bénévole dans ce travail de grande envergure.